Le nouvel équipement s’inscrit dans le territoire montagnard du Haut Pays niçois. La proposition architecturale se veut métaphore de cette montagne. Le visiteur, au fil d’un parcours fluide, est ainsi conduit à ressentir physiquement les caractères de sa géographie. Le cheminement constitue une expérience sensorielle dont la trajectoire est sinueuse et pentue, par opposition avec la rectitude et l’horizontalité du paysage de plaine.
Le projet affirme l’ouverture et le cadrage sur le grand paysage, il incorpore ce panorama perçu depuis l’intérieur de l’équipement. Ceci est rendu possible grâce au jeu sur les espacements entre les piliers de bois qui enlacent entièrement la forme ronde de l’édifice. L’enfilade desdits piliers, par sa façon de s’enrouler autour du bâtiment, participe à l’inscrire dans la déclivité du site. Depuis les reliefs de la station, on repère aisément la Maison de l’environnement, avec son volume rond et plein. En même temps, la prépondérance du matériau bois et la terrasse végétalisée favorisent son insertion dans le grand paysage, comme dans le parc où elle se situe. C’est une architecture futaie, une architecture jardin, qui dialogue avec les bouleaux et les conifères l’entourant.
C’est aussi un bâtiment manifeste et support de pédagogie sur l’acte de construire environnemental et bioclimatique en montagne.